Brillante, éclatante, petite paille, trace, résidu, fierté, cache-misère ou embellissement… la paillette, loin d’être un simple ornement, ouvre une réflexion sur « ce qui marque », « ce qui persiste » et « ce qui se transmet » ou « se transforme ».
Entre couleur et matière, visible et invisible, artifice et substance, elle se situe à la frontière du sensible symbolique et du fantasmagorique. Après une première exploration de ses représentations et usages, la seconde journée d’étude interrogera la paillette sous l’angle du vivant, du conservé et du transformé.
De la brillance superficielle à la micro-conservation, comment la paillette agit-elle comme un support de mémoire, une empreinte ou un réservoir de potentiel ? Qu’elle sublime, dissimule ou archive, l’esthétique paillette engage des pratiques et des discours sur la corporéité et la filiation. Quels rôles jouent ces éclats dans la construction du regard, du désir et du pouvoir de la couleur et, peut-être, des images ?
En traversant les domaines du design, des arts et des sciences, cette journée propose d’observer la paillette sous un prisme élargi, la couleur vivante ou comment couleur et matérialité deviennent vecteurs de création(s) vivante(s).
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